Quelques notions utiles :

Qu’il soit au stade de réflexion ou déjà bien défini, votre projet de skatepark implique différentes étapes à ne pas négliger. Nous vous invitons à suivre cette démarche pour optimiser votre démarche.
  •  A - Le recensement de vos pratiquants : en connaissant le nombre exact de skaters, de rollers, trottinettes et de bmx présents sur votre commune vous identifiez mieux votre public.
  • B - Le niveau de pratique : sont-ils débutants, confirmés, ou/et professionnels ? Il est important de ne pas sous-estimer ce point qui peut amener à rendre un skatepark vite obsolète et peu attrayant.
  • C - Le risque et la peur : prenez en compte le fait que les notions de risque et de peur par le pratiquant (développées dans la troisième étape) sont étroitement liées. Elles sont trop souvent la cause de bien des échecs en matière de mise en place de skateparks. En effet, beaucoup de personnes amalgament la notion de risque avec la mise en place de petits modules pour débutants. C’est malheureusement l’erreur qu’il ne faut pas commettre. Vous comprendrez parfaitement la réflexion dans la troisième étapes : « Attention aux fausses idées ».
  • D - Un langage inconnu : vous ne parlez pas le même langage que vos pratiquants ? Rassurez-vous, vous êtes des milliers dans ce cas. N’ayez crainte, cette langue n’est pas si différente du fameux « verlan » ! Si vous possédez quelques notions d’anglais, elle vous sera prochainement familière et rapidement, les slides, les tables ou quarters, pour ne citer que ceux-ci, feront partie de votre vocabulaire usuel. Dans le cas où vous ne pourriez venir à bout de ce « charabia », nous vous conseillons d’étudier le lexique
  • E – Les familles de modules : Ils répondent à 3 grands besoins de pratique que l’on peut classer en 3 grandes familles de modules de « Street » avec une quatrième sous le terme de « Rampe » . (voir plus bas, "Les familles de modules")
  • F - Les visites de skateparks : nous vous invitons à visiter plusieurs skateparks pour vous faire une opinion tant sur la superficie qu’un skatepark suppose que sur l’état des modules que vous observez. Il est intéressant que vous vous renseigniez sur la date de pose du skatepark pour juger de sa robustesse ou de sa dégradation. La visite des skateparks vous permettra de mieux appréhender les attentes de vos pratiquants ainsi que noter des détails dans la finition des modules (fer plat derrière les copings pour protéger les plateformes, coping monotube, attaques arrondies pour les lanceurs, rayon de courbure, finition technique et qualité des matériaux).
  • G- La table ronde des pratiquants : vous voici désormais, plus expérimenté(e). C’est donc le moment opportun pour réunir chaque acteur du projet. Les élus, les différents responsables des services de la commune et les pratiquants et pourquoi pas votre partenaire (fabricant) si vous l’avez déjà choisi. Votre dossier est quasiment ficelé. Il reprend en détail le choix des modules que vous souhaitez, le type de surfaces de roulement qui vous convient le mieux, les lieux d’implantations que vous avez recensés, les devis et les garanties des fabricants que vous avez sollicités.

Les familles de modules

Les lanceurs :

Ces modules permettent la prise d’élan et sont souvent équipés de plateforme.
Les 2 basiques sont le plan incliné et le quarter (une courbe simple). Vous disposerez aussi de lanceurs plus techniques qui répondent à d’autres attentes comme la glisse, les transferts qui proposent de nouvelles lignes de pratique (le Flow en Américain).
Ce qui est important de retenir pour un lanceur, c’est que plus il est large, plus il est rassurant et permet de progresser dans le temps.
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Les modules de saut

Deux sous-familles sont à distinguer.
Pour s’y retrouver facilement, mais ce conseil n’en fait pas une règle générale pour autant, les skaters apprécient des modules plus bas et qui sont équipés très souvent de plan-inclinés pour l’appel et la réception des sauts (table, demi-pyramide et pyramide) elle forme l’une des deux sous familles.
Les rollers et bmx affectionnent pour leur part des modules de sauts équipés de courbes pour l’appel de leur saut, car leur technique de saut diffère de celle des skaters. Aussi, vous entendrez plus parler de fun box, hip, spine et autres variantes de ce genre qui compose la seconde sous famille.

Rappelez-vous que ces grandes généralités n’en font pas des règles absolues.

Les modules de glisse (ou slide)

Ils sont les plus connus des responsables des services techniques. Vous avez du mal à les identifier ?

Voici pour vous aider quelques indices : les bancs et les marches de la mairie, les murets du parvis de la salle des congrès qui portent encore les assauts des pratiquants les plus téméraires poursuivis par un agent de police qui réprimande ce groupe de « riders ». C’est déjà plus clair avec cet exemple ! Vous voyez c’est simple finalement !

Les modules de glisse sont très variés. Ils peuvent prendre la forme d’une simple barre à slide carrée (typée skate) ou ronde (typée roller) comme des formes de curbs, ledges, trottoirs, double marches et autres variantes… Là encore, il existe des finitions majeures pour chaque discipline. Sachez que les skaters préconisent régulièrement les barres à slides carrées (pour bien se caller sur les trucks) et des cornières sur les curbs et trottoirs.

Les rollers et bmx vous orienteront plus sur des barres à slide rondes et des curbs avec des copings (tube rond apposé le long du curb).

Les Rampes

Ces modules se caractérisent par leur forme en « U ». Nous devons remercier les surfeurs, qui par manque de vagues, ont eu l’idée géniale de matérialiser sous forme de rampe les immenses déferlantes. De nos jours, il vous sera commun de voir des « MINI-RAMPES » (le modèle le plus utilisé pour les débutants et confirmés). En effet, très rares sont les pratiquants à maîtriser la fameuse « BIG RAMPE » ou Half-pipe. Désormais, les mini-rampes sont devenues les standards (souvent comprises entre 1.50 à 1.80 mètre de haut pour 4.50 à 6 mètres de large). La mini-rampe combine les trois grands besoins de pratique. Effectivement, avec ses plate-formes, elle procure la prise d’élan, par ses courbes, elle crée le saut, et équipées de copings en haut des courbes, elle permet la glisse (le slide). Située entre 2.00 et 3.00 mètres de haut vous aurez affaire à la « Médium-Rampe ».
Et lorsque vous ferez face à cette vague de bois de 3.00 mètres de haut sur laquelle jonche une verticale de 50 centimètres de haut, vous ferez connaissance avec la « BIG RAMPE » accessible qu’aux professionnels. Pendant très longtemps, les rampes ont été proposées sous la forme de base, le fameux U. Depuis quelques années, la rampe connaît des variantes comme les mini-rampes à spine, avec hip, wave, subbox,…

Lexique lié aux skateparks

Les skateparks

A) Les termes génériques :
Skatepark : terme générique pour désigner une aire, avec des modules ou entièrement en béton, dédiée à la pratique du skate, de la trottinette, du roller et du bmx. Un skatepark peut être orienté roller, on parle parfois de Rollerpark, et s’il est orienté pour le bmx, on peut l’appeler bmxpark.
Les modules : infrastructures conçues pour la pratique du skate, de la trottinette, du roller et du bmx.
Les funbox : modules de saut avec au moins une courbe et un plan incliné de part et d'autre d'un caisson ou plateforme.
Les tables : modules de saut constitués d’au moins deux plans incliné.
Les slides : module de glisse (barre de slide, trottoir, curb…).
Les curbs, les ledges, les murets : modules de la famille des slides, éléments de glisse (slide) placés sur ou à côté d’un module de saut. Ils sont inclinés ou droits et sont plus larges qu’une barre à slide (au moins 20 cm ).
Les lanceurs : modules pour la prise d’élan. Les plus connus sont les quarters et les plans inclinés mais il y a aussi les hips, les transferts…
Les rampes : modules en forme de « U » composés de deux courbes se faisant face et séparées par un plat servant de surface de roulement.


B) Le vocabulaire technique lié au module :
La verticale : partie qui se situe sur un quarter ou une rampe et qui est perpendiculaire au sol. Les modules pourvus de verticale permettent aux pratiquants de faire des sauts très haut, au-dessus de la plate-forme et de revenir dans la courbe.
Le plat : partie reliant deux courbes d’une rampe et faisant office de surface de roulement.
Le coping : tube situé sur le haut d’une courbe ou sur un curb. Il permet la glisse et amorti les chocs.
Les cornières : partie en acier située sur les curbs et muret. Elles permettent la glisse.
La courbe : forme arrondie d’un module, présente sur les quarters, les fun box et les rampes, elle permet la prise d’élan et les sauts.
Les plans inclinés : forme droite incliné par rapport au sol, présente sur les lanceurs droits et module de saut de type table, elle permet le saut et la prise d’élan.
Les attaques : partie permettant la jonction entre le sol et le module.
Les plate-formes : espace en hauteur situé sur les lanceurs et les rampes. Il permet la prise d’élan et peut recevoir plusieurs pratiquants.
Les caissons : plateforme d’un module de saut de type funbox ou table, il peut avoir plusieurs faces et supporter des modules de glisses (curbs, ledges, slides…).


C) Le vocabulaire liés aux pratiquants des skateparks :
Le street : signifie la rue et est couramment utilisé pour parler de la pratique sur un skatepark configuré en aire de Street ou dans la rue.
Les streeters : terme utiliser pour parler de pratiquants orientés vers la pratique du Street.
Les Ramp-riders : terme utilisé pour parler des pratiquants orientés vers la pratique des Big-rampes ou Half-Pipe.
Les riders : ce sont les pratiquants en skate, en roller, en bmx. Rider = pratiquer.
Slider : cela signifie glisser pour parler de figures de glisse.
Les grinds : technique de slide (de glisse) elle se fait sur les 2 trucks du skate et sur les 2 pegs du vélo sur un module de glisse.
Le jump ou  air / aérial : terme générique pour parler du saut. Le terme « air » est plus approprié pour parler du saut sur les rampes.
Gouffy et Régular : ces termes veulent dire gaucher pour Gouffy et droitier pour Régular. On parle aussi de Backside pour les Gouffies (gauchers) et de Frontside pour les régulars (droitiers).
Les 3.6 : cette figure appelée aussi 360, est une rotation de 360 °sur l’axe horizontal (1 tour complet).
Les 5.4 : cette figure appelée aussi 540, est une rotation de 540 °sur l’axe horizontal (1,5 tour).
Les contests : terme utilisé par le pratiquant pour parler d’une compétition non officiel.
Les jams : rencontre informelle mêlant plusieurs riders qui pratiquent à tour de rôle sur une aire. En bmx flat, les riders placés en cercle.
Les road-trips : voyage constitué de plusieurs étapes.
Aire de Street : aire composée de plusieurs modules.
Les spots : endroits pour pratiquer autres que les skateparks.
Le practice : temps consacré à l’entraînement ou à l’échauffement sur un contest.

Le skateboard

A) Le pratiquant :
Le skater : désigne celui qui pratique le skateboard.
Régular : signifie que le skater à son pied droit à l’arrière du skate.
Gouffy : signifie que le skater à son pied gauche à l’arrière du skate.
Les streeters : terme utiliser pour parler des skaters orientés vers la pratique du Street.
Les Ramp-riders : terme utilisé pour parler des skaters orientés vers la pratique des Big-rampes ou Half-Pipe.


B) Le matériel :
Le skateboard : planche à roulette constituée d’un plateau en bois équipé de trucks et de roues permettant la pratique du skate.
La board : autre terme pour parler du skateboard.
Les trucks : support des roues des skates, généralement en aluminium, ils sont fixés par quatre points.
Les roues : et bien c’est les roues tout simplement, là vous aurez trouvé sans soucis !
Le tail : partie arrière du skateboard.
Le noze : partie avant du skateboard. Le concave : forme plus ou moins enfoncée des rebords du skateboard, il en existe plusieurs.
La size : signifie la taille et concerne la dimension du skateboard, il en existe plusieurs.
Les mappes : les différentes couches de bois superposées en quinconce qui forment le plateau (souvent en bois Canadien : l’érable).


C) La technique de saut et de glisse :
Les tricks : désigne le mot figure que réalise le pratiquant.
Les grinds : technique de slide (de glisse) elle se fait sur les 2 trucks du skate.
Le ollie : technique basique du saut d’un skater.
Le ollie flip : saut réalisé par un skater, le skate fait une rotation de 360 °sur l’axe vertical.
Varial : le skate fait une rotation de 360 ° sur l’axe horizontal (c’est comme un 3.6).

Pour en savoir plus sur le skateboard rendez-vous sur le site de sk8.net. et merci à ses fondateurs.

Le roller

A) Le pratiquant et les disciplines rollers :
Skater : personne pratiquant le roller (traduction du mot anglais skater=patineur).
Streeter : skater qui pratique le roller dans la rue en utilisant le mobilier urbain (rampe d'escaliers, murets...).
Street : pratique du roller en milieu urbain.
Freeride : pratique du roller en milieu urbain mais avec des patins plus typés.
Blader cross : course sur obstacles en roller.
Fitness : (mix entre fitness et street) balade en roller.
Spot : endroit ou l'on pratique le roller (escalier, muret, skate park...).
Handrail : rampe d'escalier. curb : muret.

B) Le matériel :
Platine : lame fixée au patin sur laquelle sont montées les roues.
Antirocker : Roue de petit diamètre et de grande dureté montée à la place des roues centrales pour plus d'espace pour les slides.
H-block : block monté au centre de la platine sur lequel on glisse.
Grind plates : petite lame de plastique ou de métal qui se monte sur les axes des roues centrales pour une meilleure protection de la platines lors des slides.
Soul plates : petites plaques généralement en plastique sur lesquelles on vient glissé lors de grinds comme le makio par exemple. Elles sont fixés sur les boots des rollers.
Boots : partie haute du roller (chaussure ou coque en plastique).
Strap : scratch permettant le serrage sur certains rollers.
Boucle : système de serrage par crans.
Spoiler : partie haute de la boot permettant la flexion de la cheville.
Freestyle : terme employé pour les platines ou seules 2 roues peuvent être montées
Chausson : intérieur du patin.

C) Les figures de glisse :
Frontside : slide de base ou l'on glisse, les jambes écartés, entre les roues centrales.
Unity : slide ou l'on glisse les jambes croisées et entre les roues centrales.
Soul : le pied avant glisse entre les roues centrales, le pied arrière lui glisse parallèle a la barre ou muret avec le nez du patin vers l'intérieur.
Mizu : le pied avant glisse parallèle a la barre ou au muret, le pied arrière entre les roues centrales avec le nez du patin vers l'extérieur.
Pornstar
: le pied avant glisse parallèle a la barre ou au muret, le pied arrière glisse entre les roues centrales avec le nez du patin tourné vers l'intérieur.
Acid : le pied arrière glisse parallèle a la barre ou au muret, le pied avant glisse entre les roues centrales avec le bout du patin tourné vers l'extérieur.
Royal : comme un frontside sauf que la coque du pied arrière touche la barre ou le muret.
Full tork : comme un frontside sauf que la coque du pied avant touche la barre ou le muret.
Makio : grind sur un pied parallèle a la barre ou au muret, l'autre pied peut être grabbé (attrapé) ou relâché.
Backslide : comme un royal sauf qu'il n'y a que le pied arrière qui glisse, l'autre peut être grabbé (attrapé) ou relâché.
Tork : comme un full tork sauf qu'il n'y a que le pied avant qui glisse, l'autre peut être grabbé (attrapé) ou relâché.
Mistrial : comme un royal sauf que le pied avant est en fishbrain (top makio).
Fishbrain : Makio avec la platine du pied qui glisse à plat sur le muret ou la barre.
Kind grind : pied arrière en top makio avec sa pointe dans le sens contraire de la glisse, pied avant en frontside.
Soyal : le pied arrière en backslide et l'autre en makio avec la pointe du patin vers le premier pied.
Fastslide : comme un frontside sauf que le pied arrière ne touche pas la barre ou le muret.
Pudslide : comme un frontside sauf que le pied avant ne touche pas la barre ou le muret.
Alley oop : rotation de 180° avant un grind en tournant face à la barre ou muret.
True spin : rotation de 180° avant un grind en tournant dos à la barre ou muret.
Fakie : rouler en arrière.
Half cab : rotation de 180° avant un grind avec une arrivée en fakie.
Full cab : rotation de 360° avant un grind en arrivant en arriere.
Switch up : enchaînement de grinds sans descendre de la barre ou muret.
Swith : sens inverse au sens habituel (exemple: vous faites le makio du pied droit, en switch vous le ferez du pied gauche).
Top : variante de grind ou la platine parallèle a la barre ou au curb est à plat sur celui çi.

D) Techniques de saut :
Back flip : salto arrière.
Frontflip : salto avant.
Flat spin : rotation à plat (parallèle au module) généralement de 360, 540, 720, 900 voir 1080° en rampe. Départ comme un backflip mais en restant parallele au module.
Corkscrew : rotation en tire bouchon (parallèle au module). Les pieds partent vers l'avant. Rotation de 540, 720, 900 ou 1080°.
Mistyflip : salto avant ou arrière avec un 180° en plus.
Bioflip : rotation désaxée entre la rotation classique et le mistyflip. Généralement de 540° mais se fait aussi en 720 ou 900°.

Merci à Jean-Christophe BALLER.

Le bmx

A) Les disciplines du B.M.X :
 B.M.X : signifie vélo-cross en Français mais couramment appelé Bi-cross. B.M.X est la contraction des termes : Bicycle.Motor.Cross (Le X est le symbole pour signifier Cross).

Flat : discipline du bmx qui consiste à faire des figures sur son bmx sur un sol plan. Ces figures ont évolué avec le temps du statique (les pogos et cow-boy…) vers le rolling (comme les spinning hitchicker pour ne citer que celles-là).
Race : discipline du bmx qui consiste à parcourir, sous forme de course, un terrain long de 300 à 400 mètres avec des séries d’obstacles en terre. Huit pratiquants au départ qui se disputent les 4 premières places pour se qualifier vers la finale.
Vert : discipline du bmx qui consiste à réaliser des figures sur des rampes appelées les Big-Rampes ou Half-pipes.
Dirt : discipline du bmx qui consiste à réaliser des figures à partir d’une bosse de terre. Dirt qui signifie "sale" fait allusion aux chutes sur la terre.
Street : discipline du bmx qui consiste à réaliser des figures sur des modules de skateparks. L’origine de la pratique Street vient bien évidemment de la rue et du mobilier urbain qu’elle offre à la pratique.

B) Le matériel :
Le bike : terme pour désigner le B.M.X.
Les pegs : terme pour désigner les cale-pieds sur lesquels les riders prennent appuie en flat ou utilise pour grinder.
Le rotor : système de frein permettant de tourner le guidon à volonté grâce à la séparation du cable arrière en deux parties emboîtées l’une dans l’autre et montée sur un roulement à billes.
Potence Head set : système de potence reprenant l’idée de l’étaux. Elle se fixe directement sur le haut de la fourche.
Frein à tirage central : système de frein avant et arrière utilisant la force de tirage au centre de l’étrier et permettant un tirage identique sur les deux parties que forment l’étrier.
Roue 48’s : Roue équipée de 48 rayons. Elle peut être en simple, double ou triple parois (épaisseur du fond de la roue).
Moyeu à cassette : système de roue libre disposant d’un système crénelé.


C) Les figures :
Le pompage : c’est la technique utilisée pour amplifier le saut. Par analogie avec la balançoire, le pompage consiste à fléchir et tendre les jambes dans la courbe dans le but de créer le saut. C’est l’effet ressort : flexion-extension, que l'on retrouve sur les pistes "pumptrack".
Aérial : terme pour désigner le saut en bmx sur une rampe. On peut dire « Air ».
Jump : terme pour désigner le saut en bmx street et dirt.
Bunny-up : technique de saut en bmx sans tremplin.
Les rotations : terme désignant un saut qui comprend les rotations telle que le 360°, 540°, 720° et 900° Les 360°, 540°, 720° et 900° : désigne le nombre de tours ou le degré de rotation effectué par le rider lors d’un saut. Ces rotations peuvent être accompagnés d’autres figures. On parle de 360° bus driver, 360° back flip, 360 ° look down…
Grind : technique de slide (de glisse) elle se fait sur les 2 trucks du skate et sur les 2 pegs du vélo sur un module de glisse.
Wall ride : terme pour désigner que le rider roule sur un mur.
Tail tape : figure consistant à se poser sur la roue arrière sur une plateforme.
Le manual : figure consistant à rouler sur la roue arrière.
Le nose pick : figure consistant à se poser sur la roue avant face à la courbe.
Le ice pick : figure consistant à se caler sur le cale-pieds sur le coping. Le Turn down ou look down : figure qui consiste à tourner le guidon dans une position de telle sorte à ce que le pratiquant regarde vers le bas.
Le look Back : figure consistant à regarder en arrière en tournant le guidon. (look back ou Harry Leary du nom de son inventeur).
Le back Flip : figure consistant à exécuter un salto arrière.

Pour en savoir plus sur le BMX , rendez-vous sur Agoride, 23mag.com,
merci à Manu MASSABOVA et Eric ROTHENBUSCH